Natif de l’Ascension, Hugues a grandi à Alma d’une mère cuisinière et d’un père opérateur dans une scierie. Le conflit du bois d'œuvre l’a initié très tôt à l’actualité et l’impérialisme économique américain. Dès l’adolescence, il développe son leadership entrepreneurial en fondant un OBNL en loisirs, où il apprend la coordination d'équipe. Débrouillard et adepte de simplicité volontaire, il voyage en auto-stop pour diversifier ses perspectives sur le monde.

Après des études multidisciplinaires à l’Université Laval, il intervient auprès de populations jeunesse, autochtones et aîné·es en s’appropriant les enjeux de violence, francisation, isolement et dépendances. Il a aussi été formateur et consultant organisationnel, avec un intérêt marqué pour l'organisation communautaire et la défense de droits. Inspiré par le rôle collectif des abeilles sur la santé des écosystèmes, Hugues, qui est désormais le père d’un jeune garçon, se forme actuellement comme apiculteur, tout en travaillant sur un projet d’agrotourisme à Dolbeau-Mistassini, où il habite depuis plusieurs années.

Allergique aux abus de pouvoir et à la langue de bois, Hugues se sert de la vulgarisation pour attiser les braises de la résistance citoyenne contre la cupidité des milliardaires qui piétinent la démocratie. Convaincu qu’une transition écologique et juste doit permettre à tous d’atteindre leur potentiel, Hugues Boily-Maltais est résolu à défendre l’autodétermination des peuples, encourager les initiatives en mobilité durable et défendre les droits des Jeannois·es.